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L’Ardoise Pivotante est un Institut de Formation et de Clinique Contextuelles.
L’Approche Contextuelle d’Ivan Boszormenyi-Nagy privilégie le travail concernant les atteintes à la confiance relationnelle, les injustices passées et présentes, les loyautés douloureuses, avec pour objectif une intervention clinique ancrée dans le présent mais incluant les générations à venir dans une dimension préventive.
En effet, les interventions thérapeutiques en Approche Contextuelle touchent au cœur de ce qui fonde l’être humain : la dette bilatérale de vie et les liens au tissu originaire / familial / transgénérationnel, lesquels forment le “contexte”
La Clinique Contextuelle d’Ivan Boszormenyi-Nagy théorise une pratique de la thérapie familiale caractérisée par un saut épistémologique qui implique une position spécifique du thérapeute d’une part et d’autre part, un travail de dialogue entre les membres d’une famille, lequel dialogue porte sur les injustices vécues, les atteintes à la confiance relationnelle, les déséquilibres entre le donner et le recevoir.
Elle intègre les faits d’injustice distributive ayant d’emblée un impact sur la dynamique relationnelle.
Elle intègre les apports de la psychanalyse et du fonctionnement intra-psychique.
Elle intègre les apports de la systémique.
La visée est l’éthique relationnelle, à savoir le soin porté au lien, et son potentiel d’individuation.
La partialité multidirectionnelle en est le levier thérapeutique.
Le contexte comprend, outre les personnes présentes, les absents, les personnes décédées et, dans un important souci prophylactique, celles qui ne sont pas encore nées.
Cette approche est utile pour les intervenants d’autres champs professionnels: médical, éducatif, social qui rencontrent à foison des situations de vulnérabilité aux traitements d’injustice et qui, de plus, se soucient du futur.
Covid-19 : Report du Colloque Contextuel #7
Au vu du flou empêchant une anticipation des mois à venir, il nous semble plus sage de reporter SINE DIE avec regret notre colloque prévu les 15 et 16 mars 2021 à la Cité miroir intitulé Les injustices : une fatalité à travailler.
LES INJUSTICES: UNE FATALITÉ À TRAVAILLER.
Il n’est pas possible de vivre sans infliger des injustices ni d’en subir.
Les injustices relationnelles BLOQUENT le mouvement d’échange, amenuisent la sève du lien et en entament la confiance.
Peu ou prou.
Et tant pour nous que pour nos patients.
La sédimentation de la rancoeur (le cœur rance..) ne SE DISSOUT JAMAIS d’elle-même.
Quand la confiance ou la fiabilité dans les relations vitales est abîmée voire anéantie, nous savons que la violence n’est pas loin et fera feu de tout bois.
L’intense travail de restauration d’un dialogue dans le terreau familial soutenu par LA PARTIALITÉ MULTIDIRECTIONNELLE est notre profond choix clinique .
Covid-19 : Les formations et blocs de formations
Par ailleurs, les formations et blocs de formations sont maintenus sauf si les mesures sanitaires officielles nous en empêchent. Il est à noter que les reports de formations seront traités optimalement avec chaque groupe. Les blocs de formation quant à eux, pourraient au pire être déplacés dans le temps ou entraîner un remboursement.
Pour poser votre candidature en nous envoyant CV et motivation, ou demander de plus amples informations, merci de nous contacter par email à info@ardoisepivotante.be en précisant le type de formation concernée.
Formation LONGUE
La formation contextuelle de Nagy n’est pas à voir comme 4 années successives aux contenus différenciés comme dans beaucoup de formations classiques, mais comme une spirale d’approfondissement d’une position et d’un levier spécifiques qui marquent le saut épistémologique de cette approche.
Approfondissement des concepts et de leurs interconnexions.
Repérage dans les situations cliniques.
Lectures.
Le travail axé sur l'éthique relationnelle.
Analyse d'entretiens.
Supervisions de la position clinique du thérapeute ou de l'intervenant contextuel.
Lectures.
Génogramme, sculptures.
Repérages dans les supervisions de l'équation personnelle de chaque intervenant.
Ce cycle comprend 9 journées de 6 heures à raison d’une par mois de 9h30 à 16h30 (avec une pause d’une heure à midi), et les 2 journées de notre colloque de mars 2021.
Tous les deuxièmes lundi de chaque mois à Liège, 26 Place Coronmeuse (Herstal).
Coût : 1250€
Paiement sur compte BE95 0689 1013 4758
Inscription (joindre CV et lettre de motivation)
Demander plus d’informations
Blocs de formation
(De 2 à 4 jours. Selon le bloc, un prérequis est parfois nécessaire)
Le travail avec le couple.
Le travail avec la fratrie.
Le travail avec les adolescents en hébergement de l’AAJ.
Le travail avec les MRS.
L’enfant parentifié et sa famille.
Le travail d’intervention familiale et un parent détenu.
Le travail d’intervention familiale et un parent psychiatrisé.
EN 2021
La partialité multidirectionnelle
Dates : 26 au 28 avril 2021 de 9h30 à 16h30 (3 journées)
Formatrice : Marie-Christine de Saint-Georges
Coût : 330€
Lieu : 26 Place Coronmeuse à Liège (Herstal)
Cette formation sur le levier essentiel de l’Approche Contextuelle, souvent confondu avec le questionnement circulaire n’est ouverte qu’aux personnes ayant eu au moins deux ans de formation à l’Approche Contextuelle.
Le travail du lien fraternel
Dates : 6 et 7 mai 2021 de 9h30 à 16h30 (2 journées)
Formatrice : Stéphanie Haxhe
Coût : 220€
Lieu : 26 Place Coronmeuse à Liège (Herstal)
Conditions : Cette formation est ouverte à tout intervenant ayant une pratique avec les fratries. CV demandé.
Ce bloc de formation s’adresse à tout intervenant travaillant avec des fratries, que ce soit dans un cadre thérapeutique ou institutionnel.
Qu’il s’agisse d’une thérapie familiale ou d’un autre contexte, le lien fraternel reste le plus souvent non interrogé et non travaillé in vivo, entre les frères et soeurs en présence. Quels sont les freins de l’intervenant ? Comment aborder ce lien ?
Les thérapies de couples – Reporté –
Dates : initialement du 11 au 14 janvier 2021 de 9h30 à 16h30 (4 journées)
Formatrice : Marie-Christine de Saint-Georges
Coût : 540€
Lieu : 26 Place Coronmeuse à Liège (Herstal)
Cette formation est ouverte à tout intervenant en clinique de couples.
CV demandé.
post-formation
(Accessible aux personnes ayant un parcours contextuel avéré)
EN 2021
Les métaphores : la puissance d’un levier créateur
Dates : 20 au 24 septembre 2021 de 9h30 à 16h30 (5 journées) + une seconde session à convenir avec les participants en avril 2022 (5 journées également).
Formatrice : Marie-Christine de Saint-Georges
Coût : 1100€, paiement possible en deux fois.
Lieu : 26 Place Coronmeuse à Liège (Herstal)
Conditions : Accessible uniquement aux personnes ayant suivi toute la formation contextuelle. Les participants s’engagent pour l’ensemble des deux sessions.
Cette formation est le travail sur l’outil qu’est l’intervenant thérapeutique.
Elle aura lieu dans la droite ligne d’Edith Tilmans-Ostyn qui l’a créée en tant que post formation au Cefores et dont Marie-Christine de Saint-Georges a rendu la substantifique moelle dans le livre : “L’éveil de l’artiste dans le thérapeute”, De Boeck 2004.
Les sessions sont séparées pour que dans l’écart, soit expérimenté sur le terrain ce qui aura été métabolisé de la première session et ramener ce qui devrait être ré-approfondi.
initiation à l’approche contextuelle pour les équipes
(Module de 1 à 2 journées, in situ)
La supervision peut être définie comme un lieu de travail s’adressant à des équipes partageant un quotidien professionnel qui peuvent penser leur pratique et échanger leurs questions autour de situations cliniques.
Les situations concrètes qui posent problème seront éclairées et dépliées à la lumière de l’éthique relationnelle et du positionnement de l’intervenant.
Notre équipe de formateurs propose également des supervisions individuelles lors desquelles le travail de réflexion se situe au carrefour du champ personnel et professionnel.
Exemples de secteurs d’interventions :
Accueil familial
Aide à la Jeunesse
MRS
PMS
Hôpitaux
Unités de soins
Milieu carcéral
…
Thérapie de couple, Thérapie familiale, Thérapie de fratrie.
Liège
Marie-Christine de Saint Georges : 0479/ 26 26 56
Stéphanie Haxhe : 0497 /11 77 16
Esneux
Sophie Houben : 0496/ 97 92 89
Nul n’échappe au don et à la dette.
Les ravages de leurs aléas font le drame humain de génération en génération.
D’où nous vient cette incontournable dette ?
Comment le donner et le recevoir sont-ils inscrits dans le ventre de l’humain comme baromètre de la relation ?
Nous publions pour vous l’intervention de Philippe Chanial lors du Colloque des 9 et 10 mars 2020. Philippe Chanial est rédacteur en chef de la revue du M.A.U.S.S. et professeur de Sociologie à l’Universite de Caen.
Le choix de la publication de l’intervention de Philippe Chanial repose sur l’évidence de la congruence des observations et théories maussiennes avec l’approche contextuelle, ses concepts et son appréhension de l’éthique relationnelle.
L’intérêt de cette mise en écho donne la mesure du caractère universel de l’humain, né avec la marque, au front, du don et de la dette.
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Nous publions également des extraits de l’intervention de Lionel Duroy, écrivain, auteur de plus de vingt romans salués internationalement.
Donner un large extrait de l’intervention de Lionel Duroy, c’est donner une fois de plus et sans relâche aux thérapeutes, l’occasion d’entrer dans la terrible intelligence de l’art qui sait, qui dit, qui connaît dans sa texture tous les tourments de l’être.
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Enfin, l’intervention de Guenièvre Ajili, psychologue, thérapeute du lien, travailleuse sociale et coordinatrice de jeunes en très grande difficulté (TGD) à Paris, vous est également proposée. Elle y présente Donner, recevoir et prendre : facteur d’énergie ?, un travail autour d’une vignette d’un jeune en décrochage social.
Le don et la dette et leurs aléas ont fait l’objet d’interventions d’orateurs d’épistémologies différentes (sociologie, anthropologie) ainsi que de chercheurs, thérapeutes et intervenants sociaux.
Lundi 9 mars 2020
Mardi 10 mars 2020
Collaboration
Marie-Christine de Saint-Georges, présidente et fondatrice de L’Ardoise Pivotante, relate la genèse de ce projet :
” En 2006, sous l’impulsion d’une collègue du Cefores, Marie-Cecile Henriquet qui mit à m’en convaincre une certaine énergie, je relevai le défi d’enseigner à un groupe réuni au Meridien à Bruxelles sous la houlette du Docteur Charles Burquel, l’Approche Contextuelle d’Ivan Boszormenyi-Nagy dont j’ai été l’élève aux côtés de Pierre Michard, Jean-François Le Goff et Gérard Salem entre autres.
En 2002, Étienne Dessoy, collègue au Cefores et professeur à l’Université de Liège, avait mis en relation avec moi une de ses doctorantes, Stéphanie Haxhe.
Cette relation formera le noyau dont l’ASBL est issue.
En 2011, un groupe démarrera également à Liège.
En 2014, nous organisons à Bruxelles, notre premier colloque avec Pierre Michard sur le thème de « La dette bilatérale de vie » et plusieurs journées d’étude avec Magda Heireman.
En 2015, revenue de son post-doc à San-Francisco, Stéphanie Haxhe devient l’oratrice à Bruxelles du second colloque consacré à la fratrie.
Son parcours universitaire nous gratifie d’une série d’articles dont nous donnons d’ailleurs le relevé sur ce site.
Les groupes se multiplient grâce à l’adjonction de Sophie Houben, formatrice.
Pierre Michard vient nous assister en 2020 et assurera un pan de la formation.
Marie-Christine de Saint-Georges
Présidente et fondatrice de L’Ardoise Pivotante. Psychologue, thérapeute contextuelle, élève d’Ivan Boszormenyi–Nagy.
Après une formation de quatre années ainsi que des supervisions en thérapie psychodynamique à la Ligue Belge d’Hygiene Mentale, elle suivra des années plus tard ,une formation à la thérapie systémique avec Carmine Saccu (Rome) Robert Neuburger (Paris), Siegi Hirsch et Edith Tilmans dont elle devient la co formatrice au Cefores (UCL).
C’est en 1989 que débuteront sa rencontre avec l’Approche Contextuelle et la formation avec I. Boszormenyi-Nagy en Suisse.
Stéphanie Haxhe
Vice-Présidente et co-fondatrice de L’Ardoise Pivotante. Docteur en psychologie, thérapeute contextuelle, maître de conférences.
Depuis l’obtention de son diplôme (2000), elle pratique la psychologie clinique dans divers secteurs (centres de guidance, aide à la jeunesse), en parallèle à une activité de recherche et d’enseignement. Formée par Etienne Dessoy au cours de son doctorat à l’ULg, elle prolonge sa formation à la thérapie familiale systémique au CEFORES. La rencontre avec M.Ch. de Saint Georges en 2002 l’initie à l’approche contextuelle à laquelle elle se forme ensuite avec elle, à Bruxelles et à Liège.
Sophie Houben
Administratrice et co-fondatrice de L’Ardoise Pivotante. Psychologue (Ulg 2000), thérapeute contextuelle.
Depuis l’obtention de son diplôme, elle travaille au sein d’une institution de placement de l’Aide à la Jeunesse avec des adolescentes en grande difficulté.
Depuis quelques années, collaboratrice à l’Uliège, elle accompagne les étudiants dans leur formation ainsi que des professionnels de l’Aide à la Jeunesse dans leur clinique.
Formée au départ à la thérapie systémique (CFTF), elle se forme à la Clinique Contextuelle depuis 2011 et intègre l’équipe des formateurs en 2017.
Pierre Michard
Pierre Michard est philosophe de formation, docteur en psychologie clinique. Après avoir suivi un cursus psychanalytique, il rencontre Ivan Boszormenyi- Nagy le fondateur de la thérapie contextuelle dont il suit les enseignements durant une dizaine d’années.
Il a travaillé dans diverses institutions l’enfance, hôpitaux de jour, centres médico-psychologiques. Actuellement il se consacre à la transmission de la thérapie contextuelle par la formation et la supervision. II consulte comme thérapeute privé. Il rejoint l’Ardoise Pivotante en 2020.
Ouvrages
de Saint-Georges, M.C. (2004). L’éveil de l’artiste dans le thérapeute. De boeck.
Haxhe, S. (2013). L’enfant parentifié et sa famille. Erès Relations.
Michard, P. (2017). La thérapie contextuelle de Boszormenyi-Nagy: Enfant, dette et don en thérapie familiale. De Boeck Superieur.
Articles
Haxhe, S. & Montulet, F. (2018). De la séparation à la recomposition. Temps, rythmes, légitimités. Cahiers critiques de Thérapie Familiale et de Pratiques de Réseaux (61), 153-171.
Haxhe, S., Léonard, S., Casman, M.T., Coste, J., Degey, V., de Saint Georges, M.Ch., De Vos, B., Salingros, C., Vrijens, C. (2018). La fratrie comme nouvelle unité stable? Vers une évolution des pratiques en contexte de placement. Cahiers de Psychologie Clinique (50), 61-85.
Haxhe, S., Cerezo, A., Bergfeld, J. & Walloch, J.C. (2017). Siblings and the coming out process: A comparative case study. Journal of homosexuality DOI: 10.1080/00918369.2017.1321349.
Haxhe, S., de Saint Georges, M. Ch., Michard, P. Heireman, M. (2016). Don et dette de vie à l’adolescence. (Revue) Adolescence, 34(3), 597-605.
Haxhe, S. (2016). Parentification and related processes: Distinction and implications for clinical practice. Journal of Family Psychotherapy, 27(3), 185-199.
Haxhe, S. (2014). La famille, ça s’éparpille. Espace de libertés, Bruxelles : Editions Espace De Libertés, 428.
Haxhe, S. & D’Amore, S. (2013). La fratrie face au « coming-out ». Thérapie Familiale, vol. 34(2), 215-230.
Haxhe, S. (2012). Système individuel et système familial : une mise en perspective des modèles de L. Szondi et d’E. Dessoy. Szondiana, 32(1), 6-24.
Haxhe, S. (2010). Nouvelles fratries ? In D’Amore, S. (Ed.), Les Nouvelles Familles (pp. 223-242). Bruxelles : De Boeck.
Haxhe, S. (2008). La parentification : Etude d’un processus. Thérapie Familiale, 29(1), 175-178.
Haxhe, S. (2002). Le complexe de l’intrus, ou l’effet de l’écart d’âge sur le devenir des membres d’une fratrie. Dialogue, 157,107-116.